Les stages volontaires

Quelles sont les conditions pour participer à un stage de récupération de points volontaire ?

Le stage de récupération de points volontaire s’oppose au stage permis probatoire qui, lui, est imposé lorsque le jeune conducteur perd 3 points ou plus à la suite d’une infraction. Participer à un stage volontaire est une démarche pouvant être faite par n’importe quel conducteur, peu importe son âge et l’ancienneté de son permis. Elle est toutefois le plus souvent motivée par le désir de récupérer des points afin d’éviter d’atteindre un solde nul. Généralement, elle se fait lorsque le conducteur ne possède plus que la moitié de son capital.

Il est très important de noter qu’un seul stage peut être réalisé par an. Une condition indispensable avant toute inscription est de vérifier la validité du permis, le solde de points minimum devant être de 1. A l’issu de la formation, le stagiaire récupèrera 4 points, sans pour autant dépasser le nombre de points qu’il aurait eu s’il n’avait commis aucune infraction. Ainsi, si un jeune conducteur disposant d’un permis probatoire de 2 ans commet de petites infractions, il peut décider de passer un stage de récupération de points mais ne pourra pas dépasser son solde initial de 10 points. La formation dure 2 jours consécutifs et peut être dispensée dans n’importe quel département de France, que le candidat y vive ou non. Son coût est entièrement à la charge du stagiaire.

Comment se déroule le stage ?

Un stage de récupération de points se réalise sur 2 jours, avec un total de 16h de formation. Les horaires, communiqués lors de l’inscription, doivent être scrupuleusement respectés car ils peuvent être une source d’exclusion d’un candidat. Le premier jour, après de brèves explications sur le déroulement du stage, les participants rempliront un questionnaire d’auto-évaluation avant de suivre un petit rappel sur le permis à points et son fonctionnement. Puis, bien évidemment, les chiffres de la sécurité routière seront annoncés pour espérer provoquer une première prise de conscience chez les stagiaires. Des notions basiques mais particulièrement importantes seront également détaillées comme le temps de réaction, les distances de sécurité ou les angles morts. Le deuxième jour, l’accent est donné sur les lois de la physique afin de comprendre leurs conséquences sur la conduite.

Des corrélations seront faites entre vitesse et distance de freinage, ainsi qu’entre le port de la ceinture de sécurité et l’énergie cinétique. A ce stade de la formation, l’idée est d’apporter des réponses claires pour ne plus voir les obligations et interdictions du Code de la route comme de bêtes règles créées pour embêter les conducteurs, mais plutôt comme des solutions pour rester en vie. Lors du stage seront aussi évoqués des cas pratiques d’accidents ainsi que les effets de l’alcool et des drogues sur la conduite. A l’issu de ces deux jours, les candidats se verront attribuer une attestation de fin de stage. Ils recevront une lettre les informant de la reconstitution d’une partie ou de la totalité de leur capital, grâce à une récupération de 4 points crédités dès le lendemain du dernier jour de stage.